« Un œil piquant à la pointe du crayon »
Christophe Besse
Le dessin de Christophe Besse a ce pouvoir d'exception de nous livrer des saynètes sans jamais les figer. D'un trait léger, enjoué même, ses images s'animent sous notre regard attentif - ne filez pas trop vite, prenez le temps de fouiller chaque détail du décor, de remarquer chaque expression des visages, d'interpréter chaque geste des personnages. Il y a de quoi faire. Toutes ces images sont autant de clins d'œil complices entre amis face à un détail amusant de la vie quotidienne.
D'abord arrive l'image, puis presque aussitôt le texte. Aucune cruauté, seule la justesse des mots qui piquent sur le vif la nature absurde, et pourtant si vraie, de la situation. Christophe Besse aime tous ses personnages, même les plus bêtes, et c'est avec la plus grande tendresse qu'il dresse un réel portrait critique de notre société ultra connectée, pour laquelle les priorités (écologiques par exemple) de son époque semblent devenues accessoires même si elles se réclament à grands cris de la plus haute conscience qui soit.
Dans la pure tradition du dessin d'humour anglo-saxon - pensons en particulier aux pages illustrées du New Yorker -, Christophe Besse s'attaque à l'immensité du monde par petits bouts et chaque morceau choisi nous parle finalement d'un tout.
Sarah Fouquet
Christophe Besse
Le dessin de Christophe Besse a ce pouvoir d'exception de nous livrer des saynètes sans jamais les figer. D'un trait léger, enjoué même, ses images s'animent sous notre regard attentif - ne filez pas trop vite, prenez le temps de fouiller chaque détail du décor, de remarquer chaque expression des visages, d'interpréter chaque geste des personnages. Il y a de quoi faire. Toutes ces images sont autant de clins d'œil complices entre amis face à un détail amusant de la vie quotidienne.
D'abord arrive l'image, puis presque aussitôt le texte. Aucune cruauté, seule la justesse des mots qui piquent sur le vif la nature absurde, et pourtant si vraie, de la situation. Christophe Besse aime tous ses personnages, même les plus bêtes, et c'est avec la plus grande tendresse qu'il dresse un réel portrait critique de notre société ultra connectée, pour laquelle les priorités (écologiques par exemple) de son époque semblent devenues accessoires même si elles se réclament à grands cris de la plus haute conscience qui soit.
Dans la pure tradition du dessin d'humour anglo-saxon - pensons en particulier aux pages illustrées du New Yorker -, Christophe Besse s'attaque à l'immensité du monde par petits bouts et chaque morceau choisi nous parle finalement d'un tout.
Sarah Fouquet